samedi 8 février 2014

folles nuits

Si tu as un peu suivi le planning de ces derniers temps, tu te doutes que le titre de l'article ne laisse en rien présager une quelconque activité en lien avec du poney.

S'il en était encore besoin, je te précise que le combo hystéro+embolisation d'un varico =


Bref. Mes nuits ne sont pas calmes pour autant !

Je ne dors pas. Je ne dors plus. Je pensais qu'il s'agissait d'un stress lié à la crainte de l'opération, mais a priori que nenni, puisque cela continue. Je tourne, je vire, je gigote. Je m'insupporte toute seule. Il n'y a qu'après l'AG que je sentais que j'aurais pu bien dormir, mais ce n'était pas le moment, et même le soir de l'AG, no dodo.

Pour autant, cela ne m'empêche pas de faire des rêves bizarres, pendant mes quelques trop rares heures de sommeil.

Cette nuit, un rêve m'a laissé un drôle de goût dans la bouche. J'étais plantée dans un centre commercial, et je quêtais, si l'on peut dire. Tels ces supers quêteurs qui te proposent de lutter contre la faim/sauver les baleines/parrainer un enfant/aider les malades, moi, je proposais de réaliser un don de sperme, dans une petite pièce juste derrière. Que ça nous rendrait bien service, qu'on en avait pas assez, que ce ne serait pas pour moi mais que si beaucoup de monde donnait, on en aurait, je finirais par en avoir aussi.

La bonne nouvelle est que, de ce que je m'en souviens, j'ai réussi à convaincre deux ou trois hommes. La mauvaise nouvelle, c'est que c'est pas trop ça la vraie vie.

Et dans le fond, ce n'est peut-être pas anodin, ce rêve. Il vient en écho à ce que m'avait dit un des docteurs, "le don c'est plus simple".

Peut-être, et souvent, j'y pense. Bien que je reste persuadée d'avoir un souci. Car oui, à l'heure actuelle, et le petit polype en moins, mes examens sont bons, finalement. Rien d'identifié de mon côté. Mais le passé me laisse à penser que ce ne sera pas si simple, qu'il s'agisse ou non de passer par le don. Mais que parfois, pour savoir, juste savoir, je serais prête (en rêve) à me taper le premier qui passe. Qu'en vrai, ce n'est pas envisageable non plus.

Aujourd'hui, je suis blasée. Pas vraiment déprimée (trop fatiguée pour être déprimée). Ma vie, c'est un peu comme faire la queue devant une boucherie. 9 mois d'examens. Tout fait neuf mois, en ce moment. Sauf ce que l'on sait.

J'ai détesté les examens. Je sens que je vais haïr cette période d'attente passive.

3 commentaires:

  1. Courage Milie... Il y a des moments où on se sent plus forts qu'à d'autres, parfois on se dit qu'on va juste sombrer... Ne perds pas de vue l'horizon !
    C'est sur que l'attente passive c'est pourri, je déteste aussi perso...
    Bisous

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  2. Je te fais plein de bisous Milie. Y a rien de pire que ça, les pauses qu'on n'a pas décidé de faire... J'espère que le sommeil reviendra, mine de rien pour le moral ça aide.

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  3. Coucou d'une collègue d'insomnie et de cauchemars. Je me réjouis d'être sous AG mardi, juste pour tomber de sommeil rapidement, c'est dire...
    Bon, on s'organise un tournoi de belote en ligne la nuit prochaine? ;-)
    Gros bisous

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