L'empereur, sa femme et le petit prince...
Nan je rigole !!
En fait je rigole pas du tout. Suis dans la salle d'attente pour l'hysteroscopie n°2 ou 3 selon comment tu comptes. Je tremble un peu et suis à deux doigts de vomir (je ne t'épargne rien en ce début de semaine !!). J'ai voulu faire une blague en salle d'attente mais le public n'a pas du tout réagit.
Et je pense à Lucette car maintenant je sais ce que c'est le facteur 5, et ya ça dans ma famille aussi (merci la famille !!) alors faut que je sache s'ils ont vu ça au caryotype ou pas.
Et qu'on ne me trouve pas de synechies, bordel !!!
Voilà.
Sinon ben le WE c'était cool, excellente semaine à toutes et à tous :-)
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lundi 17 mars 2014
dimanche 26 janvier 2014
L'IAD, un autre chemin ?
On abuse peut-être un peu (c'est ce que semblent penser les docteurs). On risque peut-être de fatiguer, de s'épuiser. Il faut peut-être savoir se concentrer sur un projet pour le réaliser.
Peut-être...
Mais pour nous, bien que l'indication de FIV ICSI ait été posée de suite, nous nous sommes aussi interrogés sur le don de gametes, de sperme plus particulièrement (enfin j'attends aussi de connaître la qualité de mes oeufs, vu ma tendance à une veine démesurée, ça sent l'omelette !).
En clair, vu l'état des premiers spermos, et notamment la terato, a germé chez nous l'idée du recours à une IAD. En partie grâce à Titpouce, vers qui vont souvent mes pensées...
Aussi, et même si nous espérons fort pouvoir tenter une FIV le plus tôt possible (pour être honnête, ma patience est carrément épuisée), nous partons demain en Belgique, nous renseigner... Trois rdv de prévus (quitte à y aller...) : gygy évidemment, mais aussi biolo et... psy.
Nous y allons, comme toujours ces derniers temps, avec ce gros dossier qui ne nous quitte plus, et qui pèse souvent gros sur nos coeurs, malgré les sursauts d'espoir et d'impatience.
Nous y allons avec une liste de questions qui se bousculent.
Nous y allons aussi pour notre santé mentale je pense. La mienne surtout, peut-être. Je ne peux pas admettre que notre vie puisse être suspendue à 4 FIV. 4 chances, puis plus rien. C'est trop de stress, trop de pression.
Pour ma part, le recours au don n'est en aucun cas un souci, ni même une source d'angoisse. C'est certainement égoïste, car malgré tout ce n'est pas anodin. Honnêtement, si on me proposait demain d'élever un bébé trouvé devant ma porte, comme dans les films, je serais la femme la plus heureuse du monde. Par contre, j'ai beau guetter, tant que j'exclue l'idée du vol d'enfant (et pour l'instant que l'on se rassure je l'exclue, merci de ne pas contacter la police !!), il semble peu probable que l'on trouve notre bébé tout fait.
D'où notre voyage... Un nouvel horizon peut-être, quoiqu'il en soit une chance que l'on ne veut pas exclure... Quitte à passer pour fous !
Peut-être...
Mais pour nous, bien que l'indication de FIV ICSI ait été posée de suite, nous nous sommes aussi interrogés sur le don de gametes, de sperme plus particulièrement (enfin j'attends aussi de connaître la qualité de mes oeufs, vu ma tendance à une veine démesurée, ça sent l'omelette !).
En clair, vu l'état des premiers spermos, et notamment la terato, a germé chez nous l'idée du recours à une IAD. En partie grâce à Titpouce, vers qui vont souvent mes pensées...
Aussi, et même si nous espérons fort pouvoir tenter une FIV le plus tôt possible (pour être honnête, ma patience est carrément épuisée), nous partons demain en Belgique, nous renseigner... Trois rdv de prévus (quitte à y aller...) : gygy évidemment, mais aussi biolo et... psy.
Nous y allons, comme toujours ces derniers temps, avec ce gros dossier qui ne nous quitte plus, et qui pèse souvent gros sur nos coeurs, malgré les sursauts d'espoir et d'impatience.
Nous y allons avec une liste de questions qui se bousculent.
Nous y allons aussi pour notre santé mentale je pense. La mienne surtout, peut-être. Je ne peux pas admettre que notre vie puisse être suspendue à 4 FIV. 4 chances, puis plus rien. C'est trop de stress, trop de pression.
Pour ma part, le recours au don n'est en aucun cas un souci, ni même une source d'angoisse. C'est certainement égoïste, car malgré tout ce n'est pas anodin. Honnêtement, si on me proposait demain d'élever un bébé trouvé devant ma porte, comme dans les films, je serais la femme la plus heureuse du monde. Par contre, j'ai beau guetter, tant que j'exclue l'idée du vol d'enfant (et pour l'instant que l'on se rassure je l'exclue, merci de ne pas contacter la police !!), il semble peu probable que l'on trouve notre bébé tout fait.
D'où notre voyage... Un nouvel horizon peut-être, quoiqu'il en soit une chance que l'on ne veut pas exclure... Quitte à passer pour fous !
jeudi 23 janvier 2014
"surtout, n'allez-pas sur Internet"
J'ai rencontré l'anesthésiste qui va m'envoyer au pays des rêves pendant l'hystéro à venir. Charmant je dois dire. Le parcours PMA est semé d'embûches, mais parfois agrémenté de quelques rencontres positives.
Alors bon, compte tenu du caractère "banal" de l’opération (pour les docteurs hein, j'avoue que perso, c'est une première, enfin sans compter l'hystéroscopie diagnostique évidemment), ce RDV n'a en soi rien de bien intéressant.
Si ce n'est que j'ai tiqué sur cette petite phrase du docteur : "surtout, n'allez pas sur Internet".
N'allez-pas sur Internet ? Mais je lui expliqué, moi, que oui, j'allais sur Internet. Et, plus que ça, qu'heureusement que j'avais Internet ! Heureusement que des sitesplus ou moins sérieux répondent (un peu) à mes questions qui n'intéressent pas le corps médical. Heureusement qu'il y a les blogs, que je peux vous lire, toutes. Heureusement que des initiatives telles que BAMP, en partie peut-être permises par Internet, ont pu voir le jour.
Sérieusement, ne pas aller sur Internet ? Mais qu'on nous aide alors ! Que l'on réponde à nos questions ! Que l'on nous écoute !
Sans Internet, j'en serais restée au papelard filé par le doc qui va m'opérer. A signer, indiquant que j'ai bien pris connaissance de toutes les catastrophes qui pouvaient survenir. Internet me confirme que oui, c'est banal, que je ne suis pas seule. Que c'est malheureusement une petite étape fréquente. Internet me permet de pouvoir vider mon sac.De pouvoir communiquer avec ma mutuelle...
Cet échange m'a conduite à imaginer que je n'aie pas eu cette possibilité. Et je ne sais pas. Peut-être qu'en savoir moins, ça pourrait aider. Mais je ne pense pas. Je ne m'imagine pas ne rien savoir, me contenter des 3 informations que daignent parfois nous donner les blouses blanches. Et surtout, certainement, je ne m'imagine pas être plus isolée.
La PMA, pour moi, c'est la solitude. Le choix d'en parler aux proches, choix qui fut le mien, le constat de l'incompréhension.
Il y a, en ce moment, une campagne de prévention pour les personnes atteintes d'un cancer, et éventuellement leurs proches. L'idée étant que le cancer, tout le monde connait. Mais quand c'est le tien, celui de ton père, de ton mari ? T'y connais quoi, tu comprends quoi ?
Oui, on peut essayer de se mettre à la place des autres. Même, sans connaître, sans vraiment comprendre, on peut avoir de belles réactions. Mais il n'y a sur Internet que "je me retrouve". Et j'en suis triste, évidemment, car parfois, c'est encore insuffisant. Mais je n'imagine même plus ne pas avoir cette possibilité...
Je sais que ce n'était pas là ce que signifiait ce docteur. Mais finalement...
Alors, à celles qui lisent, continuez, continuons, si cela fait du bien évidemment, car oui, la curiosité n'est pas qu'un vilain défaut, et on peut chercher à comprendre sans virer à la parano et à l'hypocondrie...
Quant à celles qui postent (et ceux qui postent, parfois, rares mais précieux), qui ont posté, quant à celles qui militent pour une amélioration de suivi PMA, à une meilleure communication, un grand grand MERCI...
Alors bon, compte tenu du caractère "banal" de l’opération (pour les docteurs hein, j'avoue que perso, c'est une première, enfin sans compter l'hystéroscopie diagnostique évidemment), ce RDV n'a en soi rien de bien intéressant.
Si ce n'est que j'ai tiqué sur cette petite phrase du docteur : "surtout, n'allez pas sur Internet".
N'allez-pas sur Internet ? Mais je lui expliqué, moi, que oui, j'allais sur Internet. Et, plus que ça, qu'heureusement que j'avais Internet ! Heureusement que des sites
Sérieusement, ne pas aller sur Internet ? Mais qu'on nous aide alors ! Que l'on réponde à nos questions ! Que l'on nous écoute !
Sans Internet, j'en serais restée au papelard filé par le doc qui va m'opérer. A signer, indiquant que j'ai bien pris connaissance de toutes les catastrophes qui pouvaient survenir. Internet me confirme que oui, c'est banal, que je ne suis pas seule. Que c'est malheureusement une petite étape fréquente. Internet me permet de pouvoir vider mon sac.
Cet échange m'a conduite à imaginer que je n'aie pas eu cette possibilité. Et je ne sais pas. Peut-être qu'en savoir moins, ça pourrait aider. Mais je ne pense pas. Je ne m'imagine pas ne rien savoir, me contenter des 3 informations que daignent parfois nous donner les blouses blanches. Et surtout, certainement, je ne m'imagine pas être plus isolée.
La PMA, pour moi, c'est la solitude. Le choix d'en parler aux proches, choix qui fut le mien, le constat de l'incompréhension.
Il y a, en ce moment, une campagne de prévention pour les personnes atteintes d'un cancer, et éventuellement leurs proches. L'idée étant que le cancer, tout le monde connait. Mais quand c'est le tien, celui de ton père, de ton mari ? T'y connais quoi, tu comprends quoi ?
Oui, on peut essayer de se mettre à la place des autres. Même, sans connaître, sans vraiment comprendre, on peut avoir de belles réactions. Mais il n'y a sur Internet que "je me retrouve". Et j'en suis triste, évidemment, car parfois, c'est encore insuffisant. Mais je n'imagine même plus ne pas avoir cette possibilité...
Je sais que ce n'était pas là ce que signifiait ce docteur. Mais finalement...
Alors, à celles qui lisent, continuez, continuons, si cela fait du bien évidemment, car oui, la curiosité n'est pas qu'un vilain défaut, et on peut chercher à comprendre sans virer à la parano et à l'hypocondrie...
Quant à celles qui postent (et ceux qui postent, parfois, rares mais précieux), qui ont posté, quant à celles qui militent pour une amélioration de suivi PMA, à une meilleure communication, un grand grand MERCI...
vendredi 17 janvier 2014
Ostéopathe
Yeah !
Forte de belle semaine PMesque, j'ai voulu clôturer en beauté. Bon, ce RDV avait été pris ya... un bail, suite à des recherches sur G**gle, du type "c'est qui qui connaît un ostéo qui va m'aider à avoir un bébé-je veux un bébé". Ouais. Je crois qu'à l'époque, je n'avais pas encore percuté que j'avais déjà 675 RDV cette semaine, mais cool. Là, c'est pour MOI !
Autant dire que c'était une grande première (à la belle époque, moi, les docteurs, c'était une fois dans l'année, pour me faire un certificat qui disait que j'étais en bonne santé. Bref, on s'en fout, un ostéo c'est pas un docteur, et ça, ma mutuelle l'a bien compris, mais c'est un autre sujet).
Donc cool, j'arrivezen et détendue (je venais de galérer voiture/parcmètre/toussa toussa), sauf que je suis un tout petit peu tendue quand même, parce qu'avec une hystéro-scopie/salpinpographie (cherche pas, ya pas de mention inutile à rayer) cette semaine, ben je saigne de mon intérieur là, et que ça commence à m'agacer un tout petit peu. Puis aïe quoi.
Je lui explique pourquoi je viens (je veux un bébé - je veux un bébé - je peux pas avoir de bébé). On papote. On parle de mon Namoureux. Et voilà-t-y pas que la dame me suggère qu'il y a peut-être à travailler sur lui ? Et attention hein. Travailler vraiment. Dans le vif quoi. Nan ? Ben si. Le choc.
Non, parce que bon, depuis le début, les médecins ont l'air très clairs : l'infertilité, c'est beaucoup Monsieur (merci pour lui, mais Madame semble pas au top non plus), mais les examens et tout ça, c'est beaucoup Madame (merci pour elle, elle a changé de mutuelle, c'est l'autre sujet).
Mais là, je revois mon Namoureux, il y a à peine quelques mois, quand on a commencé à parler "appareil reproducteur". Et que je ne savais pas du tout s'il allait pleurer ou me vomir dessus. Et que lui-même clairement semblait hésiter entre les deux. Alors, m'imaginer lui dire que "tiens au fait mon lapin, dis, un ostéo, pour parler de tout ça, voir toucher tout ça, t'y a pensé ?). Puis bon. Il a beaucoup beaucoup évolué mon Namoureux ces derniers mois. Puis d'ailleurs, quand je l'ai appelé, pour commencer à tâter le terrain, il s'est marré. Alors ça va quoi. Ou alors... ou alors il doit croire que c'est pour lui masser le dos. Arf.
Il a aussi été question d'étiopathie. Je ne connais pas du tout encore, mais compte sur moi pour creuser la question (l'année sera riche, crois-moi !). Madame Pimpin testant le Reïki, j'ai décidé de m'ouvrir moi aussi !
Bon, sinon, il ressort de tout ça que j'ai l'air stressée. Nan ? Ben si. Alors, on s'est un peu occupé de l'utérus (avec son polype), mais surtout de mes tensions (puisque l'utérus va être opéré, donc tendu, donc même pas la peine de s'en occuper). A noter néanmoins ; je pense (encore une fois, je ne suis pas psy), que mes tensions sont, pour bonne partie (hé oui, j'ai même d'autres galères dans ma vie) à, devine qui ? Mon utérus. Trop vide de bébé. Trop plein d'instruments divers, fonction des spécialités des blouses blanches.
M'enfin, c'était plutôt chouette. Je me sens plus détendue. Juste un peu mal à la nuque.
Sinon, deux blagues :
-j'ai bugué quand elle m'a demandé de me mettre en sous-vêtements. Passer la semaine cul-nu (quand je dis la semaine, c'est pour faire ma prude, ça fait des mois que ça dure) n'a pas suffit à me débarrasser de ma pudeur. Et puis zut, quitte à y aller, j'ai l'habitude d'enlever la culotte moi !!
-m'a été demandé "mais, vous allez attendre après l'opération du polype là, pourquoi vous n'attendez pas plus ? deux mois c'est trop peu, il faudrait attendre au moins 6 mois". Alors là Madame, on a failli se fâcher. Parce-que moi, je suis brave, et je veux mettre toutes les chances de notre côté. Et puis, parfois,quand je prends sur moi, je sais un peu être patiente comme fille. Mais là Madame, franchement, j'en peux plus. Je ne voudrais pas accorder du crédit à ces psychanalystes qui décrivent les personnes dans ma situation comme "des accros de la PMA", mais pitié, qu'on me pique. Qu'on me shoote aux hormones. Qu'on nous donne une chance d'avoir un bébé. Juste une. Et pitié, pitié, pas dans un an, ou deux, ma vie est une salle d'attente, et j'en ai marre...
Forte de belle semaine PMesque, j'ai voulu clôturer en beauté. Bon, ce RDV avait été pris ya... un bail, suite à des recherches sur G**gle, du type "c'est qui qui connaît un ostéo qui va m'aider à avoir un bébé-je veux un bébé". Ouais. Je crois qu'à l'époque, je n'avais pas encore percuté que j'avais déjà 675 RDV cette semaine, mais cool. Là, c'est pour MOI !
Autant dire que c'était une grande première (à la belle époque, moi, les docteurs, c'était une fois dans l'année, pour me faire un certificat qui disait que j'étais en bonne santé. Bref, on s'en fout, un ostéo c'est pas un docteur, et ça, ma mutuelle l'a bien compris, mais c'est un autre sujet).
Donc cool, j'arrive
Je lui explique pourquoi je viens (je veux un bébé - je veux un bébé - je peux pas avoir de bébé). On papote. On parle de mon Namoureux. Et voilà-t-y pas que la dame me suggère qu'il y a peut-être à travailler sur lui ? Et attention hein. Travailler vraiment. Dans le vif quoi. Nan ? Ben si. Le choc.
Non, parce que bon, depuis le début, les médecins ont l'air très clairs : l'infertilité, c'est beaucoup Monsieur (merci pour lui, mais Madame semble pas au top non plus), mais les examens et tout ça, c'est beaucoup Madame (merci pour elle, elle a changé de mutuelle, c'est l'autre sujet).
Mais là, je revois mon Namoureux, il y a à peine quelques mois, quand on a commencé à parler "appareil reproducteur". Et que je ne savais pas du tout s'il allait pleurer ou me vomir dessus. Et que lui-même clairement semblait hésiter entre les deux. Alors, m'imaginer lui dire que "tiens au fait mon lapin, dis, un ostéo, pour parler de tout ça, voir toucher tout ça, t'y a pensé ?). Puis bon. Il a beaucoup beaucoup évolué mon Namoureux ces derniers mois. Puis d'ailleurs, quand je l'ai appelé, pour commencer à tâter le terrain, il s'est marré. Alors ça va quoi. Ou alors... ou alors il doit croire que c'est pour lui masser le dos. Arf.
Il a aussi été question d'étiopathie. Je ne connais pas du tout encore, mais compte sur moi pour creuser la question (l'année sera riche, crois-moi !). Madame Pimpin testant le Reïki, j'ai décidé de m'ouvrir moi aussi !
Bon, sinon, il ressort de tout ça que j'ai l'air stressée. Nan ? Ben si. Alors, on s'est un peu occupé de l'utérus (avec son polype), mais surtout de mes tensions (puisque l'utérus va être opéré, donc tendu, donc même pas la peine de s'en occuper). A noter néanmoins ; je pense (encore une fois, je ne suis pas psy), que mes tensions sont, pour bonne partie (hé oui, j'ai même d'autres galères dans ma vie) à, devine qui ? Mon utérus. Trop vide de bébé. Trop plein d'instruments divers, fonction des spécialités des blouses blanches.
M'enfin, c'était plutôt chouette. Je me sens plus détendue. Juste un peu mal à la nuque.
Sinon, deux blagues :
-j'ai bugué quand elle m'a demandé de me mettre en sous-vêtements. Passer la semaine cul-nu (quand je dis la semaine, c'est pour faire ma prude, ça fait des mois que ça dure) n'a pas suffit à me débarrasser de ma pudeur. Et puis zut, quitte à y aller, j'ai l'habitude d'enlever la culotte moi !!
-m'a été demandé "mais, vous allez attendre après l'opération du polype là, pourquoi vous n'attendez pas plus ? deux mois c'est trop peu, il faudrait attendre au moins 6 mois". Alors là Madame, on a failli se fâcher. Parce-que moi, je suis brave, et je veux mettre toutes les chances de notre côté. Et puis, parfois,
dimanche 8 décembre 2013
Depitée
Avant toutes choses, il faut savoir que je suis une opportuniste de la première heure. Oui oui oui.
6 mois pour avoir un rdv dans le super hôpital public ? Ben ok, mais autant te dire qu'on ne les a pas passé sur le canapé ces 6 mois !
Écho, PDS (au pluriel !!) et hysterosalpinpographie pour ma pomme ; spermo (au pluriel !!!) test adn, PDS et écho pour monsieur, il me semblait que nous n'avions pas chômé !
Je ne parle même pas de la réunion d'info, bref, je nous croyais (naïve la fille...) prêts !!
Ben non.
Que nenni.
Mon cariotype est maintenant dans les tuyaux (et l'angoisse au top !!), monsieur sera missionné pour donner à nouveau de sa personne (mais échappe au doppler, préconisé par la clinique...), et me voilà avec des ordonnances pour une écho et une hysteroscopie. Mais pas où je veux quand je peux. Sinon ça manque de fun.
Non, c'est où ils me disent, et évidemment J3 et J10, soit en plein sur mes grosses réunions de travail (bah oui je bosse mesdames et messieurs les docteurs, du moins j'essaye !!).
Donc coups de fil en pagaille prévus pour demain (j'aime parler écho pelvienne et J10 au bureau, d'ailleurs je me remets pas de devoir faire une écho à J3, cela ne risque pas d'être un peu euh... saignant ?).
Premières impressions sur l'hôpital public ? La main sur rien (tu peux te brosser Martine pour négocier ton RDV !!). Un environnement triste au possible (ça va avec mon moral tiens !). Des médecins pas désagréables pour autant.
Le choc ? Devoir re-subir la réunion fiv. Bizarrement, cela m'ennuie presque plus que les exams. Va comprendre...
Le vrai choc ? Trois exams supplémentaires pour moi, comparativement à ce qu'il m'avait été demandé à la clinique. Avec ce que ces écarts impliquent, rapport à notre confiance vis à vis des docteurs, toussa toussa...
Le ras le bol ? L'endométriose que je me suspecte (oui, lire doctissimo ne fait pas de moi un docteur !) et dont tout le monde se fout.
Le consensus ? FIV ICSI ! Ben tiens. La surprise, je le savais avant eux, merci Gougueule !!
Aller, la pêche pour demain, me reste à imaginer un scénario de folie pour trouver un endroit au boulot d'où je puisse parler de ma vie très intérieure et de mes problèmes organisationnels à des secrétariats plus ou moins compatissants... Enjoy, l'AMP développe ta créativité/ton ingéniosité/tes capacités organisationnels je vais demander une prime !!!
6 mois pour avoir un rdv dans le super hôpital public ? Ben ok, mais autant te dire qu'on ne les a pas passé sur le canapé ces 6 mois !
Écho, PDS (au pluriel !!) et hysterosalpinpographie pour ma pomme ; spermo (au pluriel !!!) test adn, PDS et écho pour monsieur, il me semblait que nous n'avions pas chômé !
Je ne parle même pas de la réunion d'info, bref, je nous croyais (naïve la fille...) prêts !!
Ben non.
Que nenni.
Mon cariotype est maintenant dans les tuyaux (et l'angoisse au top !!), monsieur sera missionné pour donner à nouveau de sa personne (mais échappe au doppler, préconisé par la clinique...), et me voilà avec des ordonnances pour une écho et une hysteroscopie. Mais pas où je veux quand je peux. Sinon ça manque de fun.
Non, c'est où ils me disent, et évidemment J3 et J10, soit en plein sur mes grosses réunions de travail (bah oui je bosse mesdames et messieurs les docteurs, du moins j'essaye !!).
Donc coups de fil en pagaille prévus pour demain (j'aime parler écho pelvienne et J10 au bureau, d'ailleurs je me remets pas de devoir faire une écho à J3, cela ne risque pas d'être un peu euh... saignant ?).
Premières impressions sur l'hôpital public ? La main sur rien (tu peux te brosser Martine pour négocier ton RDV !!). Un environnement triste au possible (ça va avec mon moral tiens !). Des médecins pas désagréables pour autant.
Le choc ? Devoir re-subir la réunion fiv. Bizarrement, cela m'ennuie presque plus que les exams. Va comprendre...
Le vrai choc ? Trois exams supplémentaires pour moi, comparativement à ce qu'il m'avait été demandé à la clinique. Avec ce que ces écarts impliquent, rapport à notre confiance vis à vis des docteurs, toussa toussa...
Le ras le bol ? L'endométriose que je me suspecte (oui, lire doctissimo ne fait pas de moi un docteur !) et dont tout le monde se fout.
Le consensus ? FIV ICSI ! Ben tiens. La surprise, je le savais avant eux, merci Gougueule !!
Aller, la pêche pour demain, me reste à imaginer un scénario de folie pour trouver un endroit au boulot d'où je puisse parler de ma vie très intérieure et de mes problèmes organisationnels à des secrétariats plus ou moins compatissants... Enjoy, l'AMP développe ta créativité/ton ingéniosité/tes capacités organisationnels je vais demander une prime !!!
mardi 19 novembre 2013
cool, des exams !!
Comment bien commencer la journée ? Ben des PDS. Puis bon, un prélèvement de mon intérieur. La classe !!
Alors quoi au juste ? Ben on me cherche des MST. On voit bien qu'ils n'ont pas idée de la misère de ma vie sexuelle les pauvres !!
Alors bon, déjà j'ai confondu ma prise en charge à 100% avec mon attestation de carte vitale (c'est pas comme si j'avais pas un énorme dossier). Bon.
Courageuse mais pas téméraire, je lui montre bien à la dame de l'accueil, écrit AMP en toutes lettres sur mon ordonnance. Je l'ai sous estimée : "vous êtes enceinte ?" me demande-t-elle.
Ben non...
Bon, après 7 tubes et des PDS dans chaque bras (pas de jalou !!), arrive le prélèvement de mon intérieur (je vous épargne les allusions sur les MST, ça a eu au moins le mérite de me faire marrer, mais à chercher comme ça ils vont bien trouver quelque chose le pire !!).
Et là, après le prélèvement, après avoir réussi à glisser à nouveau que j'étais là pour la PMA, et que j'espérais bien ne pas avoir de MST, rebelote ; "vous êtes enceinte ?".
Ben non... Toujours pas, mais c'est bien aimable de t'en inquiéter après m'avoir charcutée !!!
Alors quoi au juste ? Ben on me cherche des MST. On voit bien qu'ils n'ont pas idée de la misère de ma vie sexuelle les pauvres !!
Alors bon, déjà j'ai confondu ma prise en charge à 100% avec mon attestation de carte vitale (c'est pas comme si j'avais pas un énorme dossier). Bon.
Courageuse mais pas téméraire, je lui montre bien à la dame de l'accueil, écrit AMP en toutes lettres sur mon ordonnance. Je l'ai sous estimée : "vous êtes enceinte ?" me demande-t-elle.
Ben non...
Bon, après 7 tubes et des PDS dans chaque bras (pas de jalou !!), arrive le prélèvement de mon intérieur (je vous épargne les allusions sur les MST, ça a eu au moins le mérite de me faire marrer, mais à chercher comme ça ils vont bien trouver quelque chose le pire !!).
Et là, après le prélèvement, après avoir réussi à glisser à nouveau que j'étais là pour la PMA, et que j'espérais bien ne pas avoir de MST, rebelote ; "vous êtes enceinte ?".
Ben non... Toujours pas, mais c'est bien aimable de t'en inquiéter après m'avoir charcutée !!!
mardi 16 juillet 2013
Comme un problème de trompe ?
L'avantage de la PMA, si on peut dire, c'est le cumul de moments mémorables qui peuvent arriver en si peu de temps.
Une prise de sang à faire 48 heures avant l'hystéro pour s'assurer qu'il n'y a pas de grossesse. Un comble. La manipulatrice radio, le jour J, clamant : "c'est bon, c'est négatif" ! à propos dudit test, l'abrutie que je suis ayant pu penser, on ne sait jamais, que le vent allait tourner (et j'avoue, j'avais toujours un espoir...).
L'attente interminable de l'examen (un docteur, le WE, ça part à la campagne, et du coup, le lundi matin, c'est pas évident d'être à l'heure...).
La manip radio again : "c'est pour une stérilité primaire" ? Bon ok, si vous voulez appeler ça comme ça...
Bref, mon tour arrive (une bonne heure de retard, ça compte ??). Un calvaire. Une trompe qui n'apparaît pas. La manip radio qui, contre toute attente, met fin à ma torture (j'ai dû trop crier !).
Le doc qui m'explique que ce n'est peut-être pas une trompe bouchée, peut-être une trompe spasmée. Moi sceptique, mais trop abrutie par la douleur pour discutailler.
Renseignement pris sur mon moteur de recherche favori dès mon retour, oui, c'est probable... Ou pas. Trompe bouchée, ou spasmée, donc ?
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